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ANNIE-MICHÈLE ACADEMY : LE RETOUR DU PHÉNIX

Nous avons eu le plaisir de rencontrer une légende de la mode genevoise et européenne, Annie-Michèle Dinga-Ote, au Mandarin Oriental. Elle a quitté ce milieu pendant quelques temps et revient avec de beaux projets.

Souvenez-vous, cette grande dame dirige son agence de mannequins « Seven », du début des années 1990 à 2000. C’était l’une des plus grandes agences de Suisse romande. Plusieurs managers européens de la publicité lui commandaient ses modèles. Après une dizaine d’années loin du show-business, elle nous revient pleine d’énergie et de nouveaux projets. Elle nous relate sa renaissance et nous présente sa dernière entreprise : « Annie-Michèle Academy ».

Annie-Michèle, son parcours

Annie-Michèle est originaire du Congo (Brazzaville). Aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle jouait à poser comme les dames qu’elle voyait dans les magazines de mode de son enfance. Cet univers a toujours fait partie intégrante de sa vie.

Bonne élève, elle quitte son pays pour la Suisse, afin d’y entreprendre des études universitaires en sociologie et en biologie. Très vite après son arrivée, elle se fait repérer par une agence et commence une carrière de mannequin parallèlement à ses études. Tout naturellement, elle épouse ce nouvel univers et ses codes. Sans s’en rendre compte, le mannequinat prend le pas sur l’université.

Sa singularité en tant que premier mannequin noir de Suisse, l’amène très tôt vers le succès. Ainsi s’enchaînent interviews, casting et séances photos, dans la jeune carrière d’Annie-Michèle.

Comme beaucoup de pionnières, elle a été en contact avec l’ignorance et le racisme, mais elle n’en fait pas état. « C’était l’époque ! », dit-elle résignée. « J’étais tellement heureuse de pratiquer ce métier, que ma joie était communicative ; même les grincheux me trouvaient finalement sympathique ! », ajoute-t-elle en souriant.

Le succès de Seven : une ambiance familiale    

« Contrairement à la concurrence, j’étais déjà connue par les médias et le grand public à travers ma carrière de premier mannequin noir de Suisse », dit-elle, le sourire aux lèvres. Naturellement, les journalistes, les professionnels de la mode et les citoyens genevois, l’ont suivie quand l’agence « Seven » n’était qu’un projet.

L’autre raison de son succès est qu’elle voulait que son agence soit accueillante et diffuse une ambiance familiale. « Je traitais mes modèles comme mes filles ou mes fils et leurs familles comme la mienne », raconte-t-elle avec une pointe de nostalgie. La rumeur sur l’atmosphère « bonne enfant » de l’agence s’est vite propagée. Les futurs mannequins ainsi que leurs parents voulaient signer avec elle. Ces derniers se sentaient rassurés du soin et de la protection qu’elle portait à leur progéniture.

Une agence victime de son succès

« J’ai été trahie par des personnes proches qui tentaient de changer la vision de mon agence derrière mon dos. Ils voulaient aller à l’encontre de mes principes », répond-elle pudiquement. Selon elle, « Seven » est monté trop vite, et a été victime de son succès.

Aujourd’hui, « Annie-Michèle Academy » !

A l’opposé de son ancienne agence qui n’engageait que des modèles d’une taille minimum et d’un gabarit maximum, « Annie-Michèle Academy » est aujourd’hui ouverte à tous. C’est une école qui donne des cours de maintien et de confiance en soi, où tout le monde est le bienvenu.

Annie-Michèle n’en a pas oublié ses premières amours pour autant. Elle  donne aussi des cours de mannequins, en tant qu’agence-mère, c’est-à-dire une agence découvreuse de talents qui les forme et les propose aux agents désireux de s’occuper de la suite de leur carrière.

Une « Academy » ouverte à tous

Ce projet d’académie lui tient à cœur et est le premier d’une série de nouveaux défis. « Je pense que tout le monde devrait avoir la chance d’apprendre à se montrer sous son meilleur jour », rétorque-t-elle.

Le petit truc en plus de Annie-Michèle Academy 

La force d’Annie-Michèle est son expérience de mannequin et l’expertise qui en découle. Ce métier peut être dangereux, si l’on est mal conseillé, sans un solide système de mentorat. Tel est l’atout de sa nouvelle entreprise.

Des projets futurs mystérieux

La seule information que nous avons pu lui soutirer, c’est un projet en Afrique, avec des mannequins de renommée internationale issus du continent. Pour le reste de ses projets, elle préfère ne pas nous donner trop de détails. Affaires à suivre…

Le mot de la fin… ou du commencement !

« Tant qu’il y a le souffle de vie, il y a de l’espoir. Ne méprisons pas les petits commencements. Mécènes, bienvenus ! », dit-elle en souriant.

Pour en savoir plus :

Tél. +41 77 946 82 90

Site web www.anniemichelemodels.com


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