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NIATI MAVUNGU : UNE CRÉATRICE PASSIONNÉE

Passionnée dans tous ce qu’elle entreprend, Niati Mavungu possède de multiples cordes à son arc.

Le dessin, la création, la mode, le stylisme, la radio et la télévision, l’écriture ont façonné sa vie. Elle nous confie avec humour, se perdre parfois dans ses propres potentiels très variés. Son attache à la mode se voit immédiatement de l’extérieur, dans ses tenues. Son regard vif se pose sur la vie et son humour lui permet de nous conter des histoires plus rocambolesques les unes que les autres.

Autodidacte et entrepreneuse, son credo est la créativité et l’esthétique, qui jalonnent les différentes étapes de sa carrière. Que ce soit par le biais du dessin, de la mode, ou de la radio, Niati ne cesse de faire parler son imaginaire, mais toujours au service de l’autre. Elle aime raconter l’autre, que ce soit par ses créations ou à travers la radio ou l’écriture

Tous les chemins mènent à la radio !

Après un parcours dans lequel elle s’est cherchée, elle revient à son amour de toujours : la radio.

En effet, elle vient de créer sa propre revue de presse radiodiffusée « Mosaïque ». Cette revue de presse commente une sélection originale de sujets du jour.

Son blog qu’elle a nommé « Makylah» signifie en lingala  « mon sang », un titre tout à fait approprié pour elle, car l’écriture est bien l’essence de l’âme.

Créativité et mode bercent son enfance

A huit ans, Niati est déjà animée d’un besoin de créer irrépressible. Chiffons et autres matériels, tout est bon pour composer et donner corps à son imaginaire.

A ce moment-là, pour faire passer le message de ses clips multidimensionnels et en technicolor, en un seul coup d’œil, le dessin est parfait. Pour elle, la transmission de l’histoire est tout aussi importante que le contenu et les murs de sa chambre servent de support à ses histoires. Réprimandes et punitions restant sans effet, ses parents lui accordent finalement un pan de mur sur lequel libérer sa créativité et ses rêves.

Intrépide Niati

Elle s’intéresse à l’humain, avant tout, et commence des études en médecine. Bien que ses parents ne souhaitent pas qu’elle travaille, elle est décidée à entrer dans la vie active et trouve un job à Manor. Puis à 21 ans, Niati embarque sur un coup de tête pour New York qui semble l’appeler, son guide de voyage sous le bras, et sans parler un mot d’anglais.

New York… me voilà !

Protégée par sa passion pour la vie, la découverte et l’esprit débrouillard, elle s’installe en un tournemain. Trouvant rapidement un travail, son entrain et son humour accueillent dès lors les clients au vestiaire d’un restaurant new-yorkais.

Mais la maladie arrive, et rapidement, c’est la dégringolade. Elle perd tout.

A ce moment-là, Niati rit en expliquant que l’Armée du Salut a été pour elle, « la cour des miracles », car il y a des personnes de tous horizons, certains illettrés, d’autres très extravagants, dont plusieurs sont devenus ses amis. Mais, Niati dans un état de santé déplorable, ne peut pas travailler.

… Et la créativité s’extériorise par le dessin et la mode

Alors, elle tue le temps en griffonnant sur des journaux des visages et des formes croisées au passage qui l’ont impactées. Quand un de ses amis lui propose de lui en acheter un, elle décide d’en faire son gagne-pain. Elle débarque alors dans le métro avec son bloc et ses crayons pour y dessiner les passants et leur vendre ses dessins.

Une personne qui y passe tous les jours, lui achète pendant un an tous ses croquis. Il possède en réalité une maison de mode et il lui offre un stage qu’elle concrétise en étant engagé en tant qu’assistante styliste. Elle voyage beaucoup et créé ses propres modèles.

Retour à Genève entre mode et journalisme

Nostalgique de sa famille, de la langue française, mais aussi de la culture, Niati rentre à Genève. Tout est à refaire, car à nouveau, elle part de rien. Elle s’inscrit dans un cours de stylisme, mais l’enseignante la remarque immédiatement et ensemble, elles ouvrent leur propre société. Niati ouvre ensuite sa propre maison de haute couture qu’elle gardera quelques années avant de vendre.

Le stylisme et la mode ancrés dans ses gènes, elle fait le point et se dit que les mots et le journalisme, sont également un excellent moyen de transmettre.

Les débuts à la radio

Une radio lui donne une opportunité, à condition qu’elle soit complètement autodidacte.  Mais vous le savez déjà, Niati est intrépide et cela ne lui fait pas peur.

Elle ne réfléchit pas longtemps sur la question. Quoi de mieux pour emmener les autres dans son monde, que de raconter sa vision parfois humoristique de celui-ci, par le journalisme ?

Elle travaille dès lors à ses textes, le soir, mimant les journalistes et les interviewés devant sa télévision. Laborieusement, elle répond elle-même à ses propres « pourquoi », en faisant ses recherches, apprend à faire ses propres montages, et elle devient journaliste.

Après un passage par la télévision, elle revient à la radio et se lance également dans la presse écrite dans un journal en ligne. Elle prend alors goût à l’écriture.

Un temps de réflexion

Après toutes ses pérégrinations, Niati décide de prendre un temps pour faire le point et pour définir ce qu’elle souhaite vraiment, et ce n’est pas une mince affaire, au vue de toutes ses compétences.

Elle prend du plaisir à la radio et sait s’adapter en toutes circonstances. De plus, de nombreuses voies s’ouvrent à elle dans le milieu de la mode et des médias.

Avec ce riche parcours, les nouvelles ne pourront qu’être hautes en couleurs ! Nous sommes heureux de voir Niati revenir dans le domaine de la radio et nous lui souhaitons beaucoup d’auditeurs fidèles.

Photo credit : Niati Mavungu

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